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Dans cette saison un des rois de New York ("Kings of New York"), la ville est montrée comme consumée par ses ambitions et chacun de ses habitants (ici, ce sont les gays) ne semble la voir que comme une échelle pour atteindre son propre succès. Renommée, pouvoir, argent et sexe, c’est ainsi que le film décline le mantra de la ville. Mantra que les protagonistes (des gays bien foutus de leur personne et très portés sur le cul…of course) vont faire leur.
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A New York, quelque huit millions d’habitants essaient de se faire leur place au soleil, de trouver leur route pour atteindre le sommet, celui qui le révèlera à eux-mêmes et aux autres. Cela, c’est sur le papier, c’est du moins le point de départ du scénario du film de Michael Lucas. Ce film n’est pas la première tentative de l’acteur et réalisateur pour nous dévoiler les particularités de la ville. Il s’y était déjà essayé (avec brio) dans une adaptation gay très cul des liaisons dangereuses. Cette fois, retour à la grosse pomme, non plus sous l’angle des approches par quartier dont Lucas s’est fait une spécialité (il a tourné de nombreux films sur les rencontres entre mecs dans les rues new-yorkaises) mais sous le prisme de la ville vue comme un théâtre du sexe et du drame. Dans cette saison un des rois de New York ("Kings of New York"), la ville est montrée comme consumée par ses ambitions et chacun de ses habitants (ici, ce sont les gays) ne semble la voir que comme une échelle pour atteindre son propre succès. Renommée, pouvoir, argent et sexe, c’est ainsi que le film décline le mantra de la ville. Mantra que les protagonistes (des gays bien foutus de leur personne et très portés sur le cul…of course) vont faire leur. Jessy Ares interprète un jeune gay qui monte et monte dans le succès et le sexe en même temps que son boss (Landon Conrad). De son côté, Vito Gallo prouve qu’il sait se servir de son corps comme personne pour faire avancer sa carrière auprès de Rod Daily. De son côté, Mitchell Rock conquiert autant qu’il brise le jeune modèle Sebastian Rossi. Le reste des scènes et des personnages (DO, Adam Killian…) nous montre les visages de la nuit new-yorkaise, mais aussi la cruauté de cette cité. A noter que le film est enrichi de très nombreuses apparitions dans des scènes non sexuelles de personnalités iconoclastes du milieu new-yorkais comme Lady Bunny, Bianca del Rio, Acid Betty ou Michael Lucas lui-même.
TM |
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