Quand on y réfléchit bien… Quand on tente de décrypter un peu ce qui se passe derrière des scènes de cul tournées, montées et enchaînées l’une après l’autre… on se surprend souvent à voir que derrière le cul… il y a parfois une idée force, une pensée, un point de vue, un concept… Le concept de «Payload» porte sur le temps. La façon de passer son temps, de le gérer, de l’économiser dans certains domaines pour, par exemple, le consacrer à baiser. Voilà, tout est dit. C’est assez simple comme approche, pas révolutionnaire comme thèse, mais cela montre néanmoins qu’il y a une volonté réelle de réfléchir au-delà de la proposition de simples plans cul. A la manoeuvre dans ce film, on retrouve deux vedettes actuelles qui ne cessent pas de tourner. Il s’agit de David Anthony dont le look surprend.. on dirait une vedette des films de Douglas Sirk dans les années 50… Il lui manque juste les costumes. Il s’agit aussi de Scotch Inkom, un des grands passifs du moment qui sait gémir et se trémousser comme il faut… Les scènes (des duos et un trio) jouent sur des ambiances très diverses : la baise de plein air avec l’excellent Danny King, la baise tonique de Roman Wright (particulièrement sexy et poilu) et Ethan Hudson avec accessoire de gym, la baise de chantier (le plan à trois avec David Anthony, Ethan Hunter et Scotch Inkom). Le film est très réussi et classique dans sa construction.
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