Il est là, seul et bien disposé à s’en prendre et s’en reprendre plein le cul… Ils sont là, nombreux, avides, l’appétit aiguisé, à le mater, le reluquer sous toutes les coutures, le caresser, le palper, le jauger… et imaginer tout ce qu’ils vont faire avec lui, faire de lui… Cela tombe bien : le beau cul solitaire est en phase avec les convoitises de la meute et va donc leur laisser libre cours en faisant de son corps (qu’il a de fort beau), de son sexe (qu’il a de vaillant) de son cul (qu’il a d’endurant et d’accueillant) les jouets de leur plaisir de groupe. C’est ce canevas là que va suivre ce film de Butch Bear qui remplit parfaitement son contrat. Les acteurs sont au meilleur de leurs formes, très doués et très imaginatifs. Le film, lui, se fonde sur une économie de moyens (pas de décor), une unité de lieu qui valorise les corps des acteurs… et de nombreux gros plans qui nous font souvent croire que nous sommes nous-mêmes aux premières loges. C’est un des films qui défend le mieux cette mode des orgies filmées et des gangs bangs… qui font florès.
TM |