Vous n’avez probablement pas raté «Fast and Furious», le film américain de Rob Cohen sorti en 2001. Si, souvenez-vous, l’histoire se déroule en Californie. Elle raconte comment Brian O’Connor (le séduisant Paul Wagner, mais pas celui qui fait du X), un jeune policier, infiltre la troupe de Dominic Toretto (Vin Diesel, aucun rapport avec l’acteur de X Vince Diesel), un violent coureur underground qui conduit comme un ouf, pour faire la lumière sur une série de braquages de poids lourds... Voilà, ça c’est pour la version originale du film qui a connu, grâce à un beau succès, deux suites dont une à Tokyo… c’est dire ! «Fast and Furious», le titre est excellent et le concept fait rêver… Pas étonnant, du coup, que le X gay ait souhaité proposer sa version sexy. C’est désormais fait avec «Hard and Fast» qui a transposé sur des motos l’univers du film de Cohen (avec de larges variations). Brina Mills, le réalisateur, a confié les mannettes de son team de motards au splendide Leo Alarcon qui sait guider les gros engins et pas seulement ceux de métal. Il faut d’ailleurs aussi bine rugir les uns que les autres. Tout démarre avec Spencer Reed qui prend avec lui le beau Adam Knox. Spencer a pour lui d’être très musclé et Adam pour qualité d’être très docile… autant dire qu’ils sont faits pour s’entendre. Du côté d’Adam Russo et de Dante Sabel, on sait aussi s’amuser. Sans entrer dans les
détails (il vaut mieux que vous découvriez par vous-même), disons qu’Adam va dézipper Dante, ce qui est loin d’être un enfer. Bien au contraire. Reste que c’est la troisième scène de ce film qui vous marquera. Elle comprend le héros du jour, Leo Alarcon, et deux autres mecs : Shay et Sean Stravos. Il y sera question de baise, de voyeurisme, de tripotages multiples… un grand moment qu’on vous conseille vraiment de voir.
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