Il s’agit d’une suite de trois saynètes relativement longues qui nous montrent les avantages qu’il peut y avoir à s’exhiber pour celui qui le fait comme pour celui qui en profite. C’est efficace comme on peut l’imaginer et ce d’autant plus que les acteurs savent bien jouer de leurs qualités personnelles à s’exhiber, à s’offrir aux regards de leurs partenaires comme à ceux des spectateurs mateurs.
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Principe simple à la belle et redoutable efficacité, le matage est le coeur du film que nous propose «Exposed» de Brian Mills. Il s’agit d’une suite de trois saynètes relativement longues qui nous montrent les avantages qu’il peut y avoir à s’exhiber pour celui qui le fait comme pour celui qui en profite. C’est efficace comme on peut l’imaginer et ce d’autant plus que les acteurs savent bien jouer de leurs qualités personnelles à s’exhiber, à se dévoiler, à s’offrir aux regards de leurs partenaires comme à ceux des spectateurs mateurs que nous sommes. Tout démarre dans des chiottes qui (miracle du cinéma) n’ont pas de porte… c’est moyen pour l’intimité et la crédibilité du décors mais c’est idéal pour le mateur pour voir ce qui se passe de part et d’autre du glory hole… Et il s’en passe de trucs. D’un côté, il y a un colosse qui se palpe le paquet, la bave aux lèvres (très : «Baise moi maintenant !») et de l’autre il y a Aimeric XXX, un des deux acteurs français du casting, qui a la queue raide (très : «Qui veut une bonne tige à gober ?»). Une amitié profonde se noue… via la cloison de bois percée… puis arrive un troisième larron qui s’arrime à Aymeric… qui connaît alors les deux faces du plaisir. Le plan baise n’en finira pas, mais on ne regrette rien car c’est un trio assez
exceptionnel que nous offre les trois acteurs. Les deux autres scènes nous montrent des duos, plus classiques dans leur approche, mais qui fonctionnent bien surtout celui réalisé en plein air qui nous montre une belle prestation d’Enzo Jimenez, le deuxième acteur français du casting.
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