Commençons par lever une ambiguïté : même si le titre est quasi identique le «Command performance» dont nous vous parlons ici n’est pas celui de 2009 qui raconte la prise d’otage du premier ministre russe lors d’un concert rock. Et en plus c’est un film de et avec Dolph Lundgren. Non, celui-ci est nettement mieux filmé et surtout beaucoup plus cul. Il nous raconte les histoires de pédés bien montés et très
sexy. C’est Brian Mills qui a choisi comme thème pour cette production toute récente : le regard. Le principe est de partir de l’idée que le monde est une scène comme au théâtre et que tous les yeux, par- fois, se dirigent, comme magnéti- sés, vers un point unique. Ce point unique, ici, c’est l’acteur Jessy Ares, une des vedettes maison. Chacun (surtout les gays) ont envie d’un morceau (du morceau ?) du beau Jessy et lui (il est trop fort) il le devine. Du coup, alors que d’autres donnent leur corps à la science, lui le donne au sexe. Il faut appréhender «Command performance» comme un exercice de séduction de masse auquel succombent d’abord des acteurs comme Dario Beck (toujours très bien), Jesse Jackman (idéal en beefy boy qui a le blues) et Marco Wilson. Le film est assez réjouissant parce qu’on s’y comporte et qu’on y baisse comme des rocks stars. Une belle production qu’on vous conseille bien évidemment. JT |