Jean-Daniel Cadinot a-t-il trouvé un héritier ? Peut-être si on en juge par le choix des sujets de films faits par le label français Menoboy, mais également par cer- tains points de ressemblance dont le plus parlant est sans conteste le choix des acteurs (jeunes, sexy et montés comme des ânes...) Evidemment Cadinot est désormais un mythe du X à la française... la
comparaison a donc ses limites, mais il faut bien reconnaître que les films du maître et ceux de ce studio (disciple ?) ont une même tonalité. Prenons, ce film qu’est « Centre de jeunesse ». Il nous ra- conte l’histoire de mecs (la bonne vingtaine) qui sont dans un centre de jeunesse. Disons que cela tient plutôt de la colo pour jeunes adultes (les randonnées en moins).
Dans ce cadre, dont on verra principalement les dortoirs communs (très années cinquante), il y a des lits à une place rangés en rang d’oignons avec dedans des jolis mecs souriants et dont l’objectif principal semble de sa- voir qui pourra dresser la plus haute tente sous les draps sansutiliserlesjambesnilesbras...Bref,onnerisquepas le surmenage, mais bien la baise collective façon « Pen- sion complète » (un des vieux films de Cadinot). Il faut
dire que les pensionnaires (appelons les comme ça) sont turbulents et le pion est sévère pour asseoir son autorité surtout lorsqu’il y a déjà eu l’extinction des feux vers 22 heures. Il n’hésite pas alors à sanctionner les chahuts des jeunes mecs qui ne trouvent pas le sommeil. Tout peutarriverdansledortoir:rencontres,découvertesde bittes énormes, partouses et bizutages... et d’ailleurs tout arrive.
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