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Dithyrambiques. Tels sont les commentaires de la presse spécialisée à propos de «Brutal», le film en deux parties de Tony Di Marco. Les uns parlent des prouesses de Trent Diesel qui est aussi crédible dans le registre du «fighting» que du «fucking». D’autre louent la beauté et le goût de la vie de Brenn Wyson qui sait se servir de ses qualités personnelles pour obtenir tout ce qu’il veut de ses partenaires… tout cela sous le regard allumé et les encouragements de Ricky Sinz. Le point de départ du film est l’hypothèse qu’un monde de mecs est synonyme de monde d’agression. Toute cela parce que l’homme veut conquérir et prendre ce qu’il veut, que ce soit dans la vie en général ou en matière de sexe. C’est ce dilemme qui fait de l’homme ce qu’il est : un prédateur. Dans cet univers de complète domination, il y a donc (vieille ancienne hégélienne) : le maître (celui qui veut le pouvoir) et l’esclave (celui qui concède le pouvoir à l’autre). C’est cette trame existentielle qui sert d’écrin à «Brutal», projet cinématographique en deux parties, qui entend nous montrer comment, dans ce contexte si particulier, les hommes se battent et comment à force de lutte certains d’entre eux deviennent des champions. A partir de cette idée, Tony DiMarco a bâti un très solide film. Ricky Sinz est un entraîneur, de la race de ceux qui forment les champions. Il est propriétaire d’une salle de sports, véritable écurie à champions. Il y entraîne de façon très personnelle, ces champions. Parmi eux se trouve Angelo Marconi (petite merveille) que Ricky encourage tout autant qu’il le pompe. Il faut au moins cela si on veut que ce dernier devienne le champion des champions. Même méthode mise à l’oeuvre pour obtenir des résultats avec le sexy tatoué Draven Torres. Ce mec fait preuve d’une détermination et d’une combativité qui forcent le respect. Il y a donc des moments sexy et même certains passages assez drôles ainsi cette réplique d’un des personnages : «Pour un mec balèze tu as une petite queue !», le genre de phrase qui fait toujours un tabac dans les vestiaires. Bien souvent mouvementé, ce film développe une histoire à épisodes qui prend une telle ampleur qu’elle connaît une suite dans «Brutal 2». A suivre donc.
AT |
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